À propos des aggressions sexuelles
Chaque année au Canada, il se déclare environ 20 000 agressions sexuelles à la police. Par contre, puisque nous savons que moins de 10 % des agressions sexuelles ne sont jamais déclarées à la police, particulièrement lorsque celle-ci implique un membre de la famille, le nombre réel d’agressions sexuelles est beaucoup plus élevé.
Contrairement aux idées reçues et aux représentations largement répandues sur les agressions sexuelles, la plupart d’entre elles ne surviennent pas dans un parc ou une ruelle sombre où un étranger vous attaque. Dans la plupart des cas, l’agresseur est une personne proche de la victime.
Malgré le fait que les femmes jeunes et en quelque sorte vulnérables sont davantage à risque de se faire agresser, toute personne, peu importe son âge ou son sexe, pourrait être victime d’une agression sexuelle. Il pourrait autant s’agir d’un incident isolé que d’une situation qui se produit à répétition.
Une agression sexuelle est un crime aux lourdes conséquences. Elle peut être source d’anxiété, provoquer une dépression, détruire l’estime de soi de la victime, miner son sentiment de confiance et de sécurité, ruiner sa capacité à entretenir des relations interpersonnelles saines et à ressentir du plaisir sexuel, voire la hanter jusqu’à la fin de ses jours.
Si l’abus se produit fréquemment, est perpétré par un membre de la famille ou comprend une relation sexuelle complète, les répercussions peuvent être d’autant plus graves. Les abus sexuels peuvent donner aux victimes l’impression d’être seules, bonnes à rien, confuses et effrayées.