Voici ce que vous devez savoir
Risques de transmission
- Le VIH peut être transmis lors de rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux non protégés avec un partenaire infecté
- Le partage de seringues ou d’autres accessoires associés à la consommation de drogue
- Historique d’ITS
- Avoir reçu une greffe d’organe ou une transfusion sanguine avant 1985
- Le tatouage par des aiguilles non stérilisées
- Partenaires sexuels multiples
- Il peut être transmis durant la grossesse, pendant l’accouchement ou par l’allaitement (de la mère à l’enfant)
- Rapports sexuels non protégés avec une personne qui provient d’un pays où le taux de VIH est élevé
Symptômes
Plusieurs années peuvent s’écouler avant qu’une personne infectée au VIH ne développe le SIDA. En moyenne, l’évolution du VIH en SIDA nécessite environ 10 ans.
Stade aigu
- Faibles symptômes qui s’apparentent à ceux de la grippe de deux à quatre semaines après l’exposition au virus qui disparaissent après quelques semaines.
- Parmi ces symptômes, on compte des douleurs musculaires et articulaires, des éruptions cutanées, une sensation générale de malaise, de la fatigue, des gonflements lymphatiques, une irritation de la gorge, des maux de tête, des ulcères dans la bouche ou aux parties génitales, la perte de poids, des nausées, des vomissements ou la diarrhée.
Infection chronique asymptomatique
- Période qui peut durer quelques années et durant laquelle aucun symptôme n’est apparent à l’exception d’un gonflement généralisé des ganglions lymphatiques.
Infection chronique symptomatique
À partir de la dixième année environ, plusieurs symptômes se manifestent, notamment :
- Fièvre, fatigue, perte de poids, diarrhée chronique
- Gonflements lymphatiques
- Résultats anormaux au test Pap
- Essoufflement
- Toux sèche
- Perte de vision
- Infections aux levures récurrentes ou chroniques
- Lésions sur la peau, dans la bouche, dans le vagin ou dans l’anus
- Herpès zoster grave (zona) ou herpès simplex (ulcères génitaux ou buccaux)
- Anémie
SIDA
- Infections graves par des bactéries, des champignons, des virus et des parasites peu courants
- Cancers
- Démence
- Mort
Prévention
- Utiliser des condoms durant les activités sexuelles (orales, vaginales et anales)
- Éviter de partager des seringues contaminées
- Les personnes qui savent qu’elles auront des relations sexuelles avec un partenaire infecté par le VIH ou qu’elles seront exposées à ses fluides corporels peuvent envisager d’avoir recours à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) afin de prévenir la transmission du VIH. Cette pratique comporte des risques et il est nécessaire d’en discuter avec un médecin.
- Les personnes susceptibles d’être exposées au VIH par contact avec du sang, du lait maternel, des sécrétions vaginales ou anales peuvent avoir recours à la prophylaxie post-exposition (PPE) dans un délai de 72 heures afin de réduire au minimum leur risque de contracter le VIH.
- Réduire le nombre de partenaires sexuels
Dépistage
- Le dépistage se fait au moyen d’analyses sanguines.
- Certains centres de dépistage peuvent offrir des tests anonymes de dépistage du VIH.
- Il peut être nécessaire d’attendre jusqu’à trois mois avant qu’une infection puisse être détectée.
- Il est important de noter que bien que le VIH soit une infection sérieuse, elle est aujourd’hui largement considérée comme une maladie chronique qui peut être gérée par des médicaments antirétroviraux et un suivi médical régulier.
Traitement
- La thérapie antirétrovirale est le principal traitement contre le VIH.
- Certaines personnes devront avoir recours à la prophylaxie contre certaines infections jusqu’à ce que leur taux de CD4 augmente à un niveau suffisant.
- Le VIH est considéré comme une maladie chronique, et une grande partie des personnes infectées au VIH peuvent continuer à bénéficier d’une espérance de vie normale en suivant
un régime de soins de santé spécialisés pluridisciplinaires. - Il n’existe aucun traitement contre le VIH/SIDA, cependant, certains traitements permettent
de ralentir l’évolution de la maladie (traitement antirétroviral).
- Il est important d’en informer tout partenaire,
et les personnes infectées devraient chercher conseil auprès d’un professionnel des soins
de santé. La majorité des responsables de la santé publique peuvent aider à informer les partenaires.
Complications
- On estime qu’au Canada près d’un cinquième (soit 20 %) des personnes infectées au VIH n’est pas au courant de son état et risque de transmettre le virus à d’autres personnes.
- La principale complication liée au VIH est son évolution en SIDA, qui se produit chez la plupart des personnes qui ne suivent pas de traitement ainsi que chez celles infectées par des souches du virus résistantes aux traitements actuels.
- Parmi les maladies qui définissent le SIDA, on compte les infections graves, les cancers (comme le cancer du col de l’utérus et un cancer de la peau appelé sarcome de Kaposi), les crises graves d’herpès, les maladies cérébrales, les troubles cervicaux, y compris la démence, ainsi que les troubles gastro-intestinaux chroniques et la mort.