Voici ce que vous devez savoir
Risques de transmission
- Le VPH peut être transmis lors de rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux avec un partenaire infecté.
- Le VPH peut aussi être transmis par d’autres types de contacts intimes, y compris le frottement des organes génitaux.
- Le VPH peut également être transmis à l’enfant durant l’accouchement (rare).
Symptômes
Verrues génitales :
- Absence de symptômes
- Démangeaisons
- Inconfort durant les relations sexuelles
- Saignements durant les relations sexuelles ou en se rasant
- Petites verrues qui ont l’apparence d’un chou-fleur sur le pénis ou la vulve
- Durant la grossesse, il est possible que
les verrues grossissent et se multiplient,
avant de régresser et de se résorber après l’accouchement.
Cancer du col de l’utérus :
- L’absence de symptômes est courante
- Saignements entre les menstruations ou après une relation sexuelle
- Détecté au moyen du test Pap
Autres types de cancers causés par le VPH :
- Le VPH a été associé à certains cancers de la vulve, de l’anus, du pénis et de la gorge. Si vous présentez des symptômes anormaux dans l’une de ces régions, particulièrement des saignements, des démangeaisons ou de la douleur, vous auriez avantage à consulter un médecin.
Prévention
- Les condoms peuvent aider à éviter la propagation du VPH, mais n’assurent pas une protection complète.
- Les vaccins les plus récents sont efficaces pour prévenir 9 des types de VPH liés à 90 % des cancers du col de l’utérus, 80 % des précancers du col utérin, 75 % des cancers et des lésions précancéreuses de la vulve, du vagin et de l’anus, et plus de 90 % des verrues génitales.
- Au Canada, la vaccination est approuvée pour les femmes âgées de 9 à 45 ans et les hommes âgés de 9 à 26 ans.
- Le rasage de la région génitale peut favoriser la propagation des verrues génitales.
- Les vaccins sont plus efficaces si vous les recevez avant de devenir actif sexuellement et avant d’avoir été infecté ou exposé au VPH, mais ils peuvent tout de même aider à réduire les risques de maladies associées au VPH en tout temps, et ce, même après des résultats anormaux au test Pap.
Dépistage
- La plupart des verrues génitales sont diagnostiquées par une inspection visuelle. En cas de doute, une biopsie peut être réalisée.
- Si vous êtes une femme, la meilleure défense contre le cancer du col utérin consiste à passer régulièrement le test de Pap ou un test de dépistage du VPH. Cet examen du col de l’utérus permet de détecter la présence de cellules anormales qui pourraient engendrer un cancer plus tard. Les femmes devraient consulter un professionnel de la santé tous les deux ans pour subir un test de dépistage du cancer du col de l’utérus, ou suivre les lignes directrices de leur province à ce sujet.
- Le cancer du col de l’utérus peut être dépisté au moyen du test Pap et/ou au moyen du test de dépistage du VPH.
- Même si le test Pap et le dépistage de l’ADN du VPH ne sont offerts qu’aux femmes, les hommes peuvent demander à leur médecin de les examiner afin de détecter les verrues génitales causées par le VPH ainsi que tout signe de cancer du pénis, de l’anus, de la bouche ou de la gorge.
Traitement
- Il n’existe à l’heure actuelle aucun moyen connu pour guérir une personne infectée.
- Les personnes atteintes de problèmes qui affaiblissent le système immunitaire, notamment le VIH et le cancer, et celles qui prennent des médicaments immunosuppresseurs en raison d’une greffe d’organe ou d’immunodéficiences (comme le lupus érythémateux disséminé) doivent passer plus fréquemment des tests de dépistage du VPH.
- Il existe des traitements pour les verrues génitales et les changements que le virus provoque dans les cellules, mais ils ne guérissent pas l’infection en elle-même.
- Chez la plupart des personnes infectées, le système immunitaire éliminera le virus en moins de deux ans.
- Il est possible de contracter le VPH de nouveau.
Complications
- Une fois que vous avez contracté le VPH, vous avez un risque accru de contracter l’infection à nouveau ou que celle-ci soit persistante. Ainsi, des verrues génitales peuvent réapparaître et des changements cancéreux au col de l’utérus peuvent se produire de nouveau, ce qui peut être particulièrement grave pour les personnes dont la fonction immunitaire est affaiblie, comme à la suite d’une greffe d’organe, pendant un traitement contre le cancer ou dans le cas d’immunodéficiences, par exemple après avoir contracté le SIDA ou le VIH.
- Une consultation professionnelle peut aider à régler les problèmes relationnels qui peuvent découler de la nature complexe de cette infection.