Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la mutilation génitale féminine comprend toutes les interventions qui consistent à pratiquer l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou à leur infliger des blessures sans justification médicale.
La pratique de la mutilation génitale féminine est grandement influencée par la religion, l’ethnicité, la culture et les normes sociales de certains pays et de certaines régions du monde. Souvent, la décision n’est pas prise par la jeune fille ou la femme concernée, mais plutôt par sa famille ou sa communauté.
La mutilation génitale féminine est reconnue partout dans le monde comme étant une pratique préjudiciable qui va à l’encontre des droits des femmes et des jeunes filles à la vie, à l’intégrité physique et à la santé.
Les risques et les complications immédiates et à long terme de la mutilation génitale féminine pour la santé peuvent être graves et mettre la vie de la personne en danger. Au Canada, pratiquer la mutilation génitale féminine ou prendre part à cette intervention est un acte criminel.
La SOGC s’oppose à la mutilation génitale féminine, mais elle reconnaît que les femmes qui y ont été assujetties sont souvent victimes de discrimination et ont besoin, comme toutes les femmes, d’une attention et de soins médicaux empreints de compassion.